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La proposition d’un éditeur

Un jour de janvier, en rentrant du travail un vendredi soir, j’ouvre ma boîte mail. Je ne regarde pas mes courriels personnels au travail car je capte très mal, et tout met 3 h à s’afficher. Ce soir-là, je me pose sur mon canapé et ouvre mon ordi. J’ai plein de messages. Et au milieu, je vois le nom d’une maison d’édition. Un peu blasée par les refus précédents, honnêtement, j’ai failli ne pas l’ouvrir tout de suite. À quoi bon ? J’étais fatiguée ce soir-là. Ça pouvait attendre. Et puis j’avais lu que souvent, c’est par téléphone que les éditeurs contactent les auteurs pour leur proposer un contrat.

Toutefois, contrairement à d’habitude, j’ai vu qu’il y avait une pièce jointe. Et en regardant de plus près, elle était intitulée « contrat ».

Curieusement, je n’ai pas sauté de joie tout de suite. Je me suis d’abord demandé si c’était une arnaque, si je ne m’étais pas trompée avec une pseudo maison d’édition à compte d’auteur. Méfiante, la Sandra.

En effet, il existe différentes façons de faire publier ses écrits et il faut prendre garde à ce que l’on signe. Les seules « vraies » maisons d’édition sont à compte d’éditeur, ce qui signifie que c’est l’éditeur qui prend en charge l’ensemble des frais pour produire le livre. Ainsi, corrections, graphisme, maquette, impression, reliure, diffusion et distribution (et j’en oublie sûrement, je ne maîtrise pas tous les aspects de la chaîne éditoriale) sont de sa responsabilité, même s’il peut déléguer à d’autres professionnels chaque étape, et tous ces éléments lui incombent financièrement. L’auteur, lui, n’a rien à débourser.

Les maisons à compte d’auteur ou les maisons à compte participatif sont des prestataires de services qui mettent en lien l’auteur avec les différents corps de métiers cités précédemment. L’auteur paie donc les services qu’il utilise.

L’auteur peut aussi publier en auto-édition. Il prend tout en charge lui-même et reste maître de tout, comme l’explique ma copine Sophie dans cet article. Dans ce cas, bien entendu, il n’est pas question de contrat.

Personnellement, je préférais qu’un éditeur professionnel valide mon travail (je reviendrai sur la légitimité que l’on éprouve… ou pas… à se faire publier dans un autre post). En outre, je n’ai pas le temps de m’occuper de tout, car j’ai un travail à temps plein à côté. Un éditeur me semblait plus adapté à ma situation.

J’ai donc fini par ouvrir le document joint au mail. J’ai lu avec attention les termes du contrat qui m’était proposé pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une maison d’édition à compte d’éditeur. Et c’était le cas. Je suis allée sur le site de l’éditeur que j’ai exploré tranquillement dans le week-end. Je l’avais déjà fait avant d’envoyer mon manuscrit, mais plusieurs mois avant, je ne me rappelais donc pas tout.

Il s’agit d’une petite maison parisienne qui a plus de 200 titres à son catalogue. Elle édite des travaux universitaires et des livres assez variés, du moment que le style ou l’intrigue lui plaît. Ensuite, j’ai imprimé le contrat pour le relire et l’annoter, et j’ai effectué quelques recherches car je n’avais pas de grandes compétences en termes de droit et de contrat. Je vous raconte la suite bientôt.

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