Après ma première tentative de roman que je vous ai racontée dans mon article précédent, je vous explique ce qui m’a donné envie de m’y remettre. Car même si ça n’avait pas été très concluant (doux euphémisme), mon goût pour l’écriture ne s’est jamais vraiment dissipé.
L’écriture de mon vrai premier roman n’aurait jamais eu lieu sans mon blog, ça a été un des 2 déclencheurs de l’écriture de ce roman, même si j’étais loin de l’imaginer quand j’ai commencé à bloguer.
J’avais l’habitude, en France, de discuter littérature avec ma famille ou mes proches. En arrivant au Japon, ces discussions m’ont beaucoup manqué, si bien que j’ai décidé de créer un blog. [Cela m’a aussi permis de moins oublier ce que j’avais lu et de réfléchir plus en profondeur à mes lectures.] J’y ai posté une chronique littéraire par semaine pendant plusieurs années. Je lisais essentiellement de la littérature française, de la littérature blanche, dont un classique par mois.
C’est avec beaucoup d’étonnement et de joie que j’ai vu plein d’inconnus venir commenter mes chroniques, et même si c’était virtuel, j’appréciais beaucoup les discussions, les conseils de lectures, les échanges. J’y trouvais beaucoup de plaisir. Mais aussi de la pression car il « fallait » que j’aie lu un livre et rédigé mes notes chaque vendredi ! Je me suis rendu compte que ça me plaisait vraiment d’écrire des recensions et de les partager.
Et puis, comme on me posait plein de questions sur ma vie d’expatriée au Japon, j’ai aussi écrit des articles sur les choses étonnantes que je vivais là-bas, puis sur mes voyages. L’écriture revenait dans ma vie, à raison le plus souvent de deux articles par semaine, rythme de croisière que je m’imposais.
C’est là que j’ai rencontré virtuellement Sophie. Elle aussi tenait un blog sur sa vie d’expatriée à Houston. Nous étions chacune à un bout de la planète mais le courant est super bien passé entre nous, nous discutions sur nos blogs respectifs, puis en privé. Nous nous sommes ensuite rencontrées en vrai plusieurs fois en France. Et elle m’a dit qu’en plus de ses articles, elle s’était mise à écrire… des fictions ! Elle avait un projet depuis longtemps en tête (depuis, elle a auto-publié plusieurs romans) et avait auparavant participé à un concours de nouvelles. Elle m’a conseillé de faire de même. Elle m’a dit : « choisis un sujet qui ne t’attire pas, pour sortir de ta zone de confort, et de préférence des appels à textes payants, c’est plus sélectif ».
Tout en commençant mon roman, j’ai suivi son conseil. Je me suis lancée sur un thème qui ne m’inspirait pas trop, ai choisi un angle qui ne me disait rien, mais alors rien du tout, pour me forcer à prendre des risques. À ma grande surprise, j’ai obtenu le second prix, ce qui m’a mise en confiance. C’est la première fois que je participais à un tel concours et que je gagnais quelque chose en écrivant.
Et vous, qu’est-ce qui vous a poussé-e ou encouragé-e à écrire ?