Une fois mes recherches terminées, je me suis lancée. J’ai ouvert un nouveau document vierge, sans savoir si j’arriverais à écrire quelque chose. J’ignorais aussi si je parviendrais au bout de mon projet…
Je vous présente mes outils d’écriture. Ou du moins d’une partie d’entre eux. Depuis longtemps, on m’offre régulièrement des carnets pour écrire. Beaucoup d’entre eux sont encore vierges. J’écris essentiellement sur mon ordinateur avec le logiciel Word que je maitrise bien. Je n’ai pas le temps d’écrire à la main puis de transposer mon texte en version numérique. Mais cela a un inconvénient, c’est qu’on ne voit pas bien l’évolution de son texte. Au départ, j’ouvrais un nouveau fichier pour chaque version de mon roman, mais j’ai vite arrêté, il y en avait trop ! Je sais qu’il existe une fonction pour voir les modifications, mais je ne la trouve pas pratique (peut-être faudrait-il que je m’y penche plus sérieusement), si bien que je ne l’utilise pas.
Sur les carnets, j’inscris de petites notes, pas vraiment rédigées, sur ce que je suis en train d’observer. Je note aussi des expressions que j’entends ou qui me viennent à l’esprit. Mais c’est tout. Et quand je n’ai pas de carnet sur moi, il m’arrive (mais c’est très rare) que je mette une note écrite sur mon téléphone.
Je n’utilise donc pas mes carnets pour rédiger vraiment. En revanche, j’écris à la main, dans un joli carnet, des résumés d’ouvrages sur les techniques narratives (ceux d’Yves Lavandier par exemple), parce qu’on retient bien mieux ce qu’on écrit à la main que ce que l’on tape. J’utilise un très beau stylo plume (offert par mes amis Maude et Laurent, encore eux !) ou des feutres très fins de la marque Muji que j’adore. J’en ai un noir, un bleu et un turquoise. Je ne décore jamais mes notes car je ne sais absolument pas dessiner (mes élèves en savent quelque chose, on en rit souvent ensemble dès que je dois ne serait-ce que réaliser un schéma au tableau) ; j’en suis au niveau du bonhomme têtard… et j’admire ceux qui ont plus de talent (ce n’est pas difficile, vu mon niveau) et agrémentent leurs notes de petits croquis.
Et vous, utilisez-vous des carnets ou un ordinateur ? Si vous n’écrivez pas, avez-vous déjà vu des brouillons d’écrivains ? Je vous parle bientôt de la relecture, ou plutôt des relectures nécessaires une fois son premier jet achevé.
Une réponse sur « Supports d’écriture »
[…] fois que l’on a longuement écrit, relu, réécrit, fait relire, corrigé, comment sait-on que c’est fini ? Emmanuel Carrère, […]