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Les refus

J’ai bien sûr reçu des refus. Comme je l’ai indiqué dans mon billet précédent, je m’y attendais. Il existe plusieurs sortes de refus mais la plupart sont des courriers-types qui arrivent entre 6 mois et un an après l’envoi de notre manuscrit. Il ne faut pas être pressé. Les éditeurs croulent littéralement sous le nombre de manuscrits qu’ils reçoivent et n’arrivent pas à fournir.

Certaines maisons d’éditions demandent un synopsis et je pense que toutes devraient utiliser cette formule car en une page, le comité de lecture voit très vite si le texte correspond ou non à la ligne éditoriale ou aux collections de sa maison, si le sujet lui plaît, si l’écriture est correcte etc. Cela permettrait de désengorger un peu les bureaux des éditeurs, chaque jour plus encombrés que le précédent.

Les maisons qui ont justifié leur refus, ont été vraiment très sympas en m’indiquant des points positifs de mon roman et en pointant des aspects qui étaient à retravailler. L’un des éditeurs m’a même renvoyé avec une lettre personnalisée mon manuscrit papier alors que je n’avais pas fourni d’enveloppe pour, et que j’habitais à l’étranger. Très chic.

Une autre des ces maisons, réputée (je ne l’ai su qu’après) pour être particulièrement vache, m’a envoyé un message écrit à la main avec 3 choses positives, mais elle n’éditait pas le sous-genre de mon roman. C’est réconfortant. D’ailleurs, je préfère qu’on soit cash et qu’on me dise que c’est pourri si ça l’est : les éditeurs savent de quoi ils parlent, c’est leur boulot, plutôt que le fameux : « malgré les qualités de votre manuscrit,… blablabla » qui ne fait pas progresser les auteurs et qui leur fait croire que ce n’est pas si mauvais et qu’on a donc intérêt… à persévérer. Ce qui sature ensuite davantage leurs bureaux ou boîtes aux lettres.

Ces retours m’ont beaucoup encouragée : il y avait selon eux des choses positives dans mon manuscrit. Et aidée car j’ai alors repris mon texte en fonction de leurs remarques et l’ai envoyé à d’autres maisons d’édition (pas les mêmes, car j’ai lu/entendu partout que ça ne servait à rien : même si on a beaucoup retravaillé son texte, on est fiché et on a grillé sa chance si on n’a pas reçu une première proposition). J’ai donc encore retravaillé, si bien que les éditeurs qui ont reçu en premier mon manuscrit n’ont pas reçu la même version que d’autres.

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