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Écrire, un travail solitaire ?

L’entourage dans le processus d’écrivain est essentiel pour moi car c’est une activité très solitaire. Seules certaines relectures dont j’ai déjà parlé sur ce blog et la réalisation de la couverture ont été l’occasion de travailler avec d’autres. Mais que ce soit pour mes recherches, ma planification, mes lectures, ou l’écriture elle-même, j’ai travaillé dans mon coin, même s’il m’arrivait de faire part à mes proches de telle ou telle trouvaille. Toutefois, je ne me suis jamais sentie seule mais au contraire, bien entourée.

Quand j’ai eu l’idée de mon roman, mes enfants et mon mari ont sans doute eu peur : encore une lubie de notre pauvre Sandra ! Mais ils savent que lorsque je suis passionnée par quelque chose, je suis capable de déplacer des montagnes et de m’accrocher comme une folle à un projet. Ils ont donc commencé par me regarder, amusés.

Et au fil du temps, ils m’ont tous encouragée et poussée de plus en plus loin, chacun à sa façon, quand ils ont vu que je prenais ce travail à coeur. Je les en remercie infiniment. Le plus souvent, ils me donnaient leur avis, que je sollicitais, sur tel point de l’intrigue ou sur telle technique d’écriture. Et cela a été très important pour moi.

Mes amis aussi ont énormément compté, même s’ils ne s’en doutent pas toujours. Le fait d’avoir annoncé que j’écrivais un roman m’a contrainte à avancer, à ne pas abandonner, j’avais l’impression de devoir rendre des comptes à celles et ceux qui étaient au courant. En effet, ils me demandaient des nouvelles de mon projet, et le plus souvent, j’étais évasive car ça avançait très lentement à mon goût.

Avec quelques rares personnes, je me montrais plus volubile et parfois on abordait même des questions techniques. Certains enfin, ne savaient rien du tout – car je n’en ai pas parlé à tout le monde – avant que je ne l’annonce sur les réseaux sociaux et ont peut-être été surpris. L’écriture a ceci de paradoxal : c’est une mise à nu qui n’exclut pas une forme de pudeur.

Je me demande souvent si les écrivains, notamment ceux (rares en France) dont c’est l’unique métier, souffrent de la solitude ou si au contraire ils le vivent très bien.

De mon côté, j’aime avoir des moments seule, donc une activité comme l’écriture me convient parfaitement. Mais j’aime aussi beaucoup échanger avec les autres. J’ai adoré la rencontre en avant-première pour parler d’Hélène. Pouvoir partager avec les lecteurs autour de mon roman m’a procuré un immense plaisir.

Parlez-vous d’écriture à votre entourage ? Vous avez peut-être des écrivains cachés parmi vos amis ou membres de votre famille…

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